1913 - Problème d’installation d’une cabine téléphonique
dans le bureau de poste de Sainte-Énimie
« Je rappelle pour mémoire que la question du rattachement de
En conformité de la délibération prise en août 1899, il a été procédé à l’étude d’un projet limité à la partie parcourue par les touristes, dans les Gorges du Tarn et la vallée de
L’avancement du programme téléphonique en Lozère dix ans plus tard, dans le rapport du Directeur départemental des Postes et Télégraphes de 1910
Depuis le 1er juin, grâce au supplément de 12 000 francs qui m’ont été accordés, les équipes ont été reconstituées et au 1er juillet, les circuits de Mende-Millau, Mende-Marvejols et Mende-Le Puy, sont terminés. Toutefois ce dernier circuit ne pourra être mis en service qu’après la pose des conducteurs entre
Le circuit de Mende-Florac est en cours de construction et pourra vraisemblablement être mis en exploitation à la date du 1er septembre… »
Le bureau de poste de Sainte-Énimie au début
du 20ème siècle.
L’exiguïté de la salle d’attente de la recette de Sainte-Énimie pose un problème pour l’installation d’une cabine téléphonique. Le 2 janvier 1913, le Directeur départemental des Postes et Télégraphes de
« Depuis l’installation du service téléphonique au bureau de Ste-Enimie, le local occupé par le service est devenu insuffisant ; il n’a pas été possible d’installer une cabine dans la salle s’attente, très exigüe, et le public doit se servir d’un appareil mural, ce qui n’offre aucune garantie au point de vue du secret des communications.
Depuis près de deux ans, je me préoccupe de rechercher un local plus
spacieux et plus convenable et diverses propositions ont été étudiées sur
place, mais deux seulement ont paru pouvoir être retenues.
1°- Projet d’agrandissement du bureau et de la salle d’attente dans
l’immeuble Barrandon, occupé actuellement, et cession par la propriétaire de
tout ou partie du restant de la maison.
2°- Projet de remaniement et d’agrandissement de la maison Deltour,
située à côté de
Par lettre du 3 août 1912, j’ai signalé que le choix de l’immeuble
Deltour pourrait soulever des difficultés, au point de vue politique, et j’ai
proposé de louer la totalité de la maison Barrandon moyennant une augmentation
de 550 francs du prix du loyer, qui est actuellement de 350.
À la date du 7 août l’Administration m’a prié de demander une
diminution sensible sur le loyer de 900 francs proposé par Madame Barrandon, et
de lui soumettre ensuite un projet de traité. Madame Barrandon n’a pas cru
pouvoir abaisser ses prétentions au dessous de 850 francs ; un
projet de bail a été établi sur ce chiffre, et adressé au Sous-secrétaire
d’État.
Le 8 novembre, j’ai été
avisé que le loyer demandé pour la location de la totalité de l’immeuble
Barrandon était beaucoup trop élevé, et j’ai été invité à reprendre l’étude du
projet de manière à pouvoir réaliser l’agrandissement nécessaire des
pièces de service, moyennant un loyer qui ne devrait pas dépasser de plus de
100 francs les charges actuelles.
J’ai demandé alors à Madame Barrandon de nous céder la totalité de
rez-de-chaussée et les deux chambres occupées en ce moment par la titulaire au
1er étage pour le prix de 450 francs, étant admis que les travaux
nécessités par l’agrandissement du bureau et de la salle d’attente seraient
effectués conformément aux indications du premier projet.
Le 2 décembre, Madame Barrandon m’a fait connaître que l’augmentation
annuelle proposée par l’Administration ne lui permettait pas de faire les
réparations demandées.
Dans ces conditions, et en raison de l’impossibilité de trouver un
autre local pouvant se prêter à une installation convenable des services, je me
vois dans l’obligation de reprendre le projet Deltour, qui offre du reste
beaucoup plus d’avantages que l’immeuble Barrandon ainsi que l’on peut s’en
rendre compte par l’examen des plans ci-joints et qui présente plus de
garanties au point de vue de l’hygiène, attendu que la hauteur sous plafond
serait de 3 mètres, au lieu de 2 mètres 40, hauteur du rez-de-chaussée
Barrandon. Il convient de noter également qu’on n’aurait pas à craindre dans
l’immeuble Deltour les inondations qui ont fait évacuer plusieurs fois le
rez-de-chaussée de la maison Barrandon.
Le prix de la location demandé par M. Deltour est de 600 francs. Ce
prix comprendrait la jouissance d’un petit jardin attenant à l’immeuble. »
« PS Le bail actuel a été conclu pour une période de 15 années
commençant à courir du 1er juillet 1905, mais il a été stipulé que
si l’intérêt du service venait à exiger le déplacement du bureau, le bail
serait résilié de plein droit à charge par l’Administration de donner
avertissement six mois à l’avance. »
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